Ars artificialter scribendi autrement dit l'imprimerie

Développée en Allemagne puis en Italie, l'imprimerie arrive à Paris en 1470. Guilllaume Fichet et Jean Heynlein, prieur de la Sorbonne et bibliothécaire sont à l'origine de cette venue. L'Allemand appela de Bâle, où il avait enseigné, des imprimeurs gemaniques lettrés, Crantz, Friburger et Gering. Les presses furent installées au collège de la Sorbonne. Elles servirent à diffuser les oeuvres des Anciens, diffuser les oeuvres de référence des humanistes italiens déjà souvent imprimées outre-monts et diffuser des traités utiles à l'enseignement des studia humanitatis. Elle donnait aussi aux humanistes parisiens comme Fichet ou Gaguin la possibilité de diffuser leurs propres oeuvres.

De mars 1470 à mars 1473 sortirent des presses de la Sorbonne 22 impressions dont 5 éditions originales qui se concentraient principalement sur les belles-lettres avec Barzizza, Salluste, Florus, Bessarion, Valla, Cicéron, Platon traduit par Bruni, etc.

Ce lien dresse un tableau chronologique des principaux faits qui se rattachent à l'histoire de l'imprimerie depuis son origine jusqu'en 1500: http://www.textesrares.com/dupon/d557.htm

Source: Franck Collard, Un historien au travail à la fin du XVe siècle: Robert Gaguin, Librairie Droz S.A., Genève, 1996

Dès avant la fin du XVe siècle, l'écriture humanistique développée en Italie supplante l'écriture gothique pour l'édition des livres imprimés dans la plus grande partie de l'Europe – sauf en Allemagne, où l'évolution de l'écriture gothique se poursuit. Une variante de la bastarda, la Schwabacher, y est créée à la fin du XVe siècle.

source : http://perso.univ-lyon2.fr/~poitou/EON/gothique.html

 

Aujourd'hui, le tirage de l'Asahi Shimbun, 2e mondial avec huit millions d'exemplaires, 
nécessite quotidiennement 1900 tonnes de papier et 29 tonnes d'encre.
1er mondial = Yomiuri Shimbun 12,36 mio
New York Times 1.13 mio
source: Le Temps, 12.06.2006 (47'000 exemplaires)